Communiqué

Coordination Défense de Versailles

du 13 octobre 2011

 

VERSAILLES DÉVOILE LA « FRACTURE CULTURELLE » !  

L’aveu anti « métissage culturel newyorkais » d’Aillagon à Rome

Ses trois dernières expositions parasites

Sa politique de « tête coupée » 

La « fracture culturelle », c’est substituer la Barbarie à la Civilisation, mettre « l’effroyable laideur » de l’art new-yorkais à la tête de l’Art français, briser le ressort de l’Intelligence des Français pour leur faire admettre que « la Beauté, c’est le mauvais Goût » (Martial Raysse).  

L'inspiration de Saint Matthieu par Le Caravage  © DR12 novembre 2010, l’aveu anti « métissage culturel » d’Aillagon. Découvrant à Rome « dans plusieurs églises » l’effet dévastateur de la politique de « confrontation de l’art baroque et de l’art contemporain » qu’il met en œuvre à Versailles, il « constate que le clergé a cru bon d’y introduite des œuvres contemporaines (…) d’une effroyable laideurAu Panthéon, un chemin de croix en bronze, de je ne sais plus quel auteur, heurte le regard, pourtant impressionné par l’écrasante beauté de ce monument. A Sant’Ambrogio e Carlo, chef-d’œuvre des Longhi père et fils et de Pietro da Cortona, on a commandé un chemin de croix (encore) et un crucifix au « Maestro » Fernando Mario Paonessa. Effrayant ! Navrant ! Quel effondrement du goût, du discernement et, tout simplement, de la culture ! Dire que l’Eglise fut, pendant plusieurs siècles, à l’avant-garde de l’attention à la création artistique. A Saint-Louis-des-Français, on est réconforté par les Caravage de la chapelle Saint Matthieu… Du grand art, sans concession aux sentiments mièvres et ordinaires… » Quelle condamnation sans appel de sa politique avouant le bien fondé de notre action !

L’exposition des ferrailles de Venet à Versailles (1er juin - 11 nov. 2011) affiche la volonté politique de mettre « l’effroyable laideur » de l’art new-yorkais à la tête de l’Art français ( cf. notre communiqué du 28 mai 2011 sur le viol de Versailles par New-York)

L’exposition « Le XVIIIe au [mauvais] du goût du jour » (8 juil. – 9 oct. 2011). A l’affiche du « métissage new-yorkais » du buste de la reine Marie-Antoinette et d’une robe bigarrée publicitaire de la très provocante anglaise Vivienne Westwood, styliste ayant les faveurs des « New-York Dolls », des « Sex Pistols » ou de « Sex and the City », cette exposition à « têtes coupées » vante le parasitage de la mode « à la française » par la mode à l’ « anglo-saxonne ».

L’exposition « Le château de Versailles raconte le mobilier national » (20 sept. - 11 déc. 2011) . Juxtaposant, selon les termes d’Aillagon « l’effroyable laideur » du formic’Art industriel – qui « heurte le regard, pourtant impressionné par l’écrasante beauté de ce monument » – avec la splendeur du mobilier artisanal des Appartements du Dauphin et de la Dauphine, cette exposition parasite de « métissage newyorkais » est un tel attentat au bon goût que deux gardiens ont dit devoir s’échapper d’une pièce pour se protéger de la pollution visuelle pathogène de Vasarely ! Violant la règle d’or du remeublement – « mettre le bon meuble, au bon endroit, au bon moment » – en outrageant l’intelligence des Français, cette exposition de « fracture culturelle » à la newyorkaise va jusqu’à prétendre : « A travers ce remeublement, à la fois historique et onirique, sont évoqués les appartements du château tels qu’ils étaient ou tels qu’ils auraient pu être si Versailles était resté le siège du pouvoir. »  Il suffit de visiter le Palais du Luxembourg, le Palais Bourbon ou le « salon doré » du Président au Palais de l’Elysée – avec son bureau Louis XV – pour démentir un tel mensonge idéologique !

En conséquence, la Coordination Défense de Versailles, rend publique la duplicité d’Aillagon. Elle dénonce la politique de parasitage du patrimoine français au profit de l’idéologie du « métissage barbare new-yorkais » basé sur le copié-collé, la « juxtaposition » inféconde, hétéroclite, conflictuelle, d’objets disparates, alors que tout l’art européen est basé sur la création, le « mariage harmonieux », consenti et fécond, de formes consensuelles s’accordant entre elles. Elle renouvelle sa demande – à Madame Catherine Pégard – d’arrêt total de cette politique de guerre, suicidaire et ruineuse,  faite à l’Intelligence, à l’art et à la civilisation européenne dont la France porte le modèle d’excellence universelle depuis quatre siècles.  Tout ceci pour la ruine de nos intérêts vitaux.

Arnaud Upinsky, Président de l’UNIEF/Coordination Défense de Versailles

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